Nous ne résistons pas à partager un extrait d'une nouvelle d'Edouard Estaunié (né à Dijon le 4 février 1862 et mort à Paris le 2 avril 1942), romancier, élu à l’Académie française en 1923 et ingénieur polytechnicien des Postes et Télégraphes. Cette nouvelle peu connue est reprise dans le recueil "Au Pays de la Grave" aux Editions Transhumances.
"Enfin, toujours très haut, une lueur parut, plus petite qu'une étoile, point rouge à peine distinct, mais qui bougeait, s'éteignait, reparaissait...
...la montagne s'est évanouie, tout est confondu, roches et glaces, gazons, abîmes, torrents. A cette heure, les bêtes se sont terrées, les oiseaux ne volent plus ; nulle chose vivante ne se hasarde plus à errer dans ces lieux hérissés de pièges. Seule une petite lueur chemine, et cette lueur guide les hommes !
Tout à l'heure, elle paraissait se mouvoir à peine ; elle n'était qu'une étoile ; elle est devenu phare, elle oscille au gré de la marche, elle dit où sont les crevasses, comment on passera la rimaye ; elle trace la route ; elle dépouille la solitude de ses terreurs : c'est la Lumière."
Cet extrait illustre merveilleusement le rôle essentiel des lampes frontales en montagne. Même si vous n'envisagez pas de course de nuit, une lampe de secours type Petzl e+LITE dans votre sac à dos vous aidera toujours à tracer votre route.
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